Un été sans les hommes
de Siri Hustvedt, USA
traduit de l'américain
par Christine Le Boeuf.

Incapable de supporter plus longtemps la liaison que son mari, Boris, neuroscientifique de renom, entretient avec une femme plus jeune qu’elle, Mia, poétesse de son état, décide de quitter New York pour se réfugier auprès de sa mère qui a, depuis la mort de son mari, pris ses quartiers dans une maison de retraite du Minnesota. En même temps que la jubilatoire résilience dont fait preuve le petit groupe de pétillantes veuves octogénaires qui entoure sa mère, Mia va découvrir la confusion des sentiments et les rivalités à l’oeuvre chez les sept adolescentes qu’elle a accepté d’initier à la poésie le temps d’un été, tout en nouant une amitié sincère avec Lola, jeune mère délaissée par un mari colérique et instable…
Parcours en forme de “lecture de soi” d’une femme à un tournant de son existence et confrontée aux âges successifs de la vie à travers quelques personnages féminins inoubliables, ce roman aussi solaire que plaisamment subversif dresse le portrait attachant d’une humanité fragile mais se réinventant sans cesse.

 

Biographie de Siri Hustvedt

Son père est un américain d'origine norvégienne et sa mère est norvégienne.

Poétesse, essayiste et romancière reconnue, elle est diplômée (PhD) en littérature anglaise de l'Université Columbia.

Son premier roman, Les Yeux bandés est édité en 1992, et son troisième roman Tout ce que j'aimaisconnaît un succès international. En 2010, elle édite un essai La femme qui tremble, sur les troubles neurologiques qu'elle a étudiés dans les hopitaux psychiatriques. Ses œuvres sont traduites dans seize langues à ce jour. En France les écrits de Siri Hustvedt sont traduits par Christine Le Bœuf et publiés chez Actes Sud.